Ti-Bouli

Race
Eniripsa

Métiers
Sculpteur de baguettes
Sculptemage de baguettes
Boucher
Bijoutier
Joillomage



Bouliwouif, bouli pour les intimes, était parti voir un client sur Astrub.
C'était un jour normal, un temps normal et client chiant... euh... normal.
Patient, notre ami prenait tout le temps nécessaire pour expliquer au jeune les rudiments des forges. Pas chose aisée il faut l'avouer, la frontière des langues étant difficile à franchir. Il s'agissait vraissemblablement d'un jeune fermier, il parlait le bwork rural si reconnaissable.
Le bwork rural est un patois assez répandu dans amakna-sud, on peut l'entendre assez aisément en traversant les grandes étendues de champs céréalier.
Bref je m'égare... à force de grands gestes, de grognements et de hiéroglyphes dessinés à même le sol ils finirent par s'en sortir.
Mais ce n'est pas tant ce client qui nous interresse aujourd'hui. Celui qui nous interresse ne disait pas un mot, tapi dans un coin de la forge il regardait fixement Bouli, suivant chacun de ses gestes dans la confection de l'épée du jeune fermier.
C'était un tout jeune Eniripsa, pas plus haut que trois pommes, une tenue de l'aventurier ripée aux coudes et aux genoux.
Lorsque Bouli eu fini avec son client, le jeune Eniripsa s'avança vers lui, timidement.
- "Quelque-chose pour votre service m'sieur?" questionna Bouli.
- "Je... je me demandais... enfin s'il était possible... je me demandais..."
Apparemment, Bouli s'étant relevé de son atelier, sa taille et son imposante stature impressionnaient le jeune Eniripsa qui lui arrivait à la ceinture.
- "N'ai crainte, jeune aventurier, je ne mange que du poisson, parle"
- "Vous m'apprendriez?"
- "T'apprendre? C'est à dire que... c'est un travail de longue haleine, ça ne s'apprend pas comme ça juste en claquant des doigts"
Bouli faisait déjà volte face, prêt à sortir de l'atelier...
- "S'il vous plait, je saurais j'en suis sûr, me rendre utile à quelque-chose pour vous."
Bouli s'était arrêté et regardait le jeune Eni par dessus son épaule.
Après un profond soupir et une courte inspiration, il se retourna.
- "Quel est ton nom?"
- "Je n'ai point de nom, chacun me nomme à son aise monsieur" répondit-il tout penot en regardant ses chaussures.
- "Pas de nom, celà est-il possible?"
Bouli était finalement revenu vers l'intérieur de l'atelier, mi-assis sur une enclume, il écoutait le jeune Eni en croisant les bras.
- "Oui monsieur, je viens de l'orphelinat des soeurs Tikaires. Personne ne m'a jamais donné de nom"
- "Les soeurs Tikaires? Décidément tu m'intrigue. Où donc se trouve cet orphelinat?"
- "Au sous sol de la taverne de la bagrutte, au sud de Bonta. J'y ai vécu jusqu'à mon dixième cycle. J'ai ensuite été placé chez un notable de la ville, le vieux Rob Héru. C'est lui qui m'a appris les ficelles du commerce."
Le jeune Eni avait pris confiance, il ne begayait plus et s'était rapproché de Bouli sans même baisser les yeux.
- "Ah... Bonta, normal que je ne connaisse pas ces soeurs chose. On va peut-être effectivement pouvoir trouver un arrangement. Tu te débrouille en commerce dis-tu?"
Bouli s'était hissé sur l'enclume, il croisait les jambes et se sorti une clope (Croûte à L'Orange et au Poisson Enroulés).
Les yeux du jeune Eni se mirent à briller.
- "Oui, je dois dire que je me débrouille plutot bien dans l'art de gagner des kamas sans en dépenser un seul, le vieux Rob avait de l'expérience à revendre dans les affaires."
- "Un collaborateur bontarien me serait en effet d'une grande utilité, je n'ai que peu l'occasion d'aller là-bas."
Bouli fini sa phrase en se léchant les doigts, marmonnant quelques insanités sur la milice bontarienne.
- "Vous... vous êtes brakmarien?"
Le petit Eni avait reculé de trois pas soudainement, se rendant compte qu'un seul mot de travers de sa part risquait de lui être fatal. Sans connaitre précisément le niveau de cercle du féca qui se tenait devant lui, il se doutait qu'avec son chapeau et sa cape rouge il lui suffirait de lui mettre une baffe pour être tranquille.
Bouli, finissant de s'essuyer les mains dans la dite cape, éclata de rire.
- "Ah ah ah, n'ai crainte! Je suis brakmarien de corp, mais pas d'esprit, je n'agresse pas à tout va.
Il pointait du doigt son blason de guilde.
Tu ne connais donc pas notre réputation? Tu n'a rien à craindre."
Peu convaincu, le petit Eni s'avança tout de même.
- "Pardon, je m'excuse si je vous ai offensé."
Bouli se releva, tapa sur l'épaule du petit Eni en se penchant vers lui.
- "Alors jeune homme, que pense tu de faire des affaires pour moi à Bonta, et de me suivre dans les ateliers d'Amakna pour y apprendre mon savoir faire?"
- "C'est vrai? Vous accepteriez de m'enseigner les rudiments de la forge?"
- "En effet, je pourrait prendre ce temps pour toi. Si tu arrête de me vouvoyer! Ca me vieilli."
Bouli, un genou à terre, tendait une main grasse au jeune Eni en signe d'accord.
- "Oh oui! Ca c'est à la hauteur de mes possibilités!"
Et il attrapa la main de Bouli qu'il secoua vivement avec un énorme sourir de gratitude.
Dès lors, une collaboration était née, puis une amitié...
Ti-Bouli (c'est comme ça que Bouli appelait son jeune apprenti) se rendait régulièrement à Bonta pour tenir informé son ami du cours des prix, des objets en ventes et des affiches de récompenses pour tel ou tel démon.
En échange de quoi il se perfectionnait petit à petit dans son mêtier de sculpteur de baguettes grace aux conseils avisés de Bouli et du bois de leur ami Keizer.
On a toujours besoin d'un plus petit que soi...
(Gendeul Aphontène)

Très sympa!!!quel homme ce Bouli.....Un vrai prince!!!
Mais franchement,je trouve très bien écrit,amusant bref,au plaisir de te relire.

lire du bouli c'est comme écouter du pantera ou du metallica, aussi vieux que ça soit, ça fera toujours le meme effet d'en écouter (lire). haaa bon j'vais me faire ride the lightning tu m'as donné faim là . (ne cherchez pas le rapport).