un passé enjoué de sourires; un futur condamné aux larmes.

lentement katchoke se reveillait dans son lit d'hopital, perdant ses repéres , ne savant plus à quel époque et en quel lieu il était à présent.
il apperçut brievement une fenetre entre ouverte d'ou les rideaux volants laissaient s'échapper des gerbes venteuses et des rayons lumineux, le paysage ne prennait pas encore forme derrière la vitre.
il leva alors son buste et regarda autour de lui, tout était blanc et pur , aucun son ou bruit de fin le dérangeait, aucune odeur bonne ou mauvaise ne l'interpellait, il n'y avait rien n'y personne avec qui interagir.
il sortit alors brusquement de son plumard, en jettant derriere lui son drap blanc.
il se rendit compte alors qu'il était nu comme un vers, mais il n'avait ni froid ni chaud, la sensation était totalement neutre.
il y avait un porte manteau à proximité du matelas d'ou pendait une blouse et un pantalon blanc, il les enfila sans trop se poser de question et avança lentement à la porte de sortie de sa chambre .
juste avant de poser sa main sur la poigner il entendit un bruit sourd venant de derriere la porte, il y posa alors son oreille pour écouter ce qu'il s'y passait.
il entendit alors comme un coup puissant et assommant, suivi d'un bruit de pas rapides, s'éstompant petit à petit jusqu'à ne plus rien distinguer d'audible.
ce qu'il venait d'entendre l'angoissait à peine, il était bien plus curieux que peureux, il entre-ouvrit alors la porte doucement pour regarder dans le petit espace laissé avec le mur, il ne vit rien.
il ouvrit alors la porte en entier ,l'adrénaline ne lui faisait pas de grands effets, il se vit alors dans un couloir tout aussi blanc que sa chambre, parsemé de porte comme la sienne, peu large mais tellement long qu'on n'en voyait pas la fin.
il sentit alors une chaleur inhabituel au niveau de ses pieds, il se baissa pour voir sur quoi il avait marché, c'était en réalité une petite flaque de sang pourpre . elle tachait tout son pied droit et le bas de la manche de son pantalon , il se rapella alors de ce qu'il avait entendu derriere la porte il y avait peu, son sang ne fit qu'un tour dans son petit crane d' "etre humain" , il ne savait pas comment réagir, la peur commençait petit à petit à l'envahir tout entier.
il fut décidé quand il entendit une voix grave derriere lui criant un vulgaire "héé!", il s'empréssa de prendre ses jambes à son coup sans se retourner et couru dans la longueur du couloir, éffaré par ce qu'il avait vu et entendu.
les portes de chambre défilait à coté de lui pendait qu'il courrait ,les traces de sang qu'il avait à son pied le suivait comme son ombre, il fuyait mais ne savait pas quoi exactement.
le couloir dévoila alors son extrémité au loin comme si le brouillard s'en était levé, il accélérra alors le pas en le voyant.
presque arrivé au bout du tunnel il vit la porte d'un ascenseur lui sourire et se préparait à appuyer sur l'interrupteur en vitesse.
soudainement , sans explication la porte de celui ci souvrit toute seule, et katchoke y entra précipitemment sans aucune arriere pensée.
la porte se referma alors de la meme façon qu'elle s'était ouverte et le petit homme s'écroula au sol les bras en avant , les gouttes de sueurs coulant de sa bouche grande ouverte, il était essouflé comme il ne l'avait jamais été.
quelqhechose attira son attention, il commençait à percevoir le début d'un air de piano qui venait de nul part, cette mélodie lui était totalement inconnue mais provoquait en lui un grand plaisir malgré ce qu'il venait de se passer.
la mélodie continuait en s'intensifiant, le iop était en extase plus l'air des cordes frappées faisaient trembler son tympan, jusqu'à ce que cet air se finisse brusquement sur une note basse et grave, le iop sursauta et la porte de l'ascenseur souvrit.
le couloir avait laissé place à une grande rue brumeuse coupée par une route de béton noir, il sortit comme poussé en avant par l'ascenseur qui se referma .
la brume s'éppaississait pendant qu'une silouhette s'y déssinnait, le iop n'était pas au bout de ses surprises...

(meme quand on s'emmerde à une heure pas possible, on peut arriver à un truc sympa , et n'hésitez pas à balancer quelques commentaires)

Hey sympa kat, tu as un talent je te le dis.
Tout du moins une bonne imagination

Je serais épaté si je n'avais déjà eu la perception lors de nos échanges de cette créativité que tu montres ici.
Bon, la forme mérite d'être travaillée un tantinet, mais continue, je t'en prie continue !

(j'en ai encore profité pour corriger quelques grosses maladresses d'orthographe, je vous demande d'etre indulgent avec moi pour ça, je fais du mieux que je peux!
merci bien du compliment bouli, essylu, j'essaie d'en faire de meme pour cette deuxieme partie)

la silouhette se rapprochait du iop malgré la brume, elle émettait un bruit de pas régulier.
katchoke tendait son regard pour y voir plus clair mais rien n'y faisait , il n'obtenait que l'image d'une tache noiratre, diffuse dans le brouillard.
l'ombre était maintenant assez proche de lui pour qu'il y distingue un corps petit et fin qui se dandinnait en s'avançant vers lui , celui ci arrivé à moins d'un metre de l'homme toute la brume de la rue s'éstompa brusquement et laissa apparaitre une femme entourée d'énormes grattes ciels suivant le trajet rectiligne de la rue.

l'image de ce corps féminin le rassura tout à coup mais l'étonna beaucoup plus. elle n'était pas trés grande , assez maigre, son visage souriant était fin, ses yeux à moitiée cachés par des lunettes teintées et posée maladroitement sur son petit nez.
ses cheveux étaient bruns et méchés.
elle était habillée en tout et pour tout d'une blouse et d'un pantalon blanc (qui n'étaient pas assez moulant pour dévoiler ses formes) comme lui.
elle était le genre de femme impossible, toujours sujet à des fantasmes, qu'on voyait plus souvent dans ses reves qu'en réalité.

les deux inconnus se regardaient fixement,sans s'adresser la parole. katchoke savourait son sourire en révant, quant à elle, elle s'arreta sur les vetements de l'homme apparemment identiques aux siens, elle enleva alors ses lunettes doucement de son nez pour mieux y voir, sa pupille était grise et profonde.
elle fit le premier pas:
<<ah toi aussi tu...>> elle ne savait comment continuer, ils comprirent sans plus de mots que leur chemin a été le meme jusqu'ici .
le iop malgré sa timidité, ouvrit la bouche: <<c'est quoi ton nom? moi c'est katchoke, katou pour les intimes.>>
elle lui répondit: << moi c'est Asami...>>
-et d'ou tu viens ? un petit silence se fit sentir.
- je ne sais pas.
-ça tombe bien, moi aussi.
tout deux ne trouvérent plus quoi se dire à ce moment là, ils se tournérent et regardérent autour d'eux dans un jeste homogéne, au fond de la rue l'on pouvait voir le soleil se coucher dans un horizon nuageu rempli de couleurs chaudes. ils se posaient pour la premiere fois la question de savoir pourquoi ils étaient ici et d'ou ils venaient, ils avaient beau se rapeller,la limite de leur souvenir était ce reveil dans cette chambre d'hopital .

soudainement Asami s'approcha de katchoke et le pris par la main avec une grande aisance << allons y... Katou.>> lui dit-elle en esquissant un magnifique sourire. le iop fit une grimace mais se laissa faire avec grand plaisir, ils partirent ensemble en direction du soleil, l'idée en tête de trouver une raison à leur existence.

(qu'en pensez vous? un peu long peut etre? vous voulez savoir la fin je suppose, et bien ça ne risque pas car je ne la connais pas non plus... la fin . j'aimerai finir dans un ou deux messages cette petites histoires qui me tient à coeur depuis que j'ai fait la premiere partie, à la prochaine! )

une lueur de vie et d'espoir se dégageait des entrailles sinistres de la ville, tandis que les infinis immeubles les surplombaient, nos deux comparses continuaient à aller de l'avant malgré le manque de vie qui les entourait.
main dans la main tel deux jeunes amoureux, ils entamaient un voyage sans déstination prédéfinie, ni objectif précis. marchant le long de la grande route brulante, le regard impassible rivé vers l'horizon cintillante, ils ne se disaient rien, mais n'en pensant pas moins.
Le iop était encore en train de s'imaginer des scénarios idéalistes et sexuels les mettant en scene tous les deux, quant à elle, dieux seul savait à quoi elle pouvait bien pensé à ce moment.
leur marche muette s'arréta net lorsqu'ils croisérent une porte de garage rouillée donnant accés à l'intérieur d'un des énormes blocs .
il se lachérent la main instinctivement et s'en approchérent pour l'ouvrir, ils se doutaient que ce garage n'était pas là pour rien.
le iop mit alors sa main sous la porte du garage et la souleva lentement sans crainte, la petite Asami était derriere lui et regardait derriere son épaule.
la porte entierement ouverte, la lumiere étincelante du soleil envahit la petite piece délabrée.
la premiere chose qu'ils virent était ce gros véhicule sombre au fond du garage, un carosse motorisée ou une camionnette tout terrain, rien de ce qu'il connaissait ne collait à cette image. quelques bouts de férails et des paperasses jaunis jonchaient le sol froid et une porte en bois ornait le mur.
En regardant plus en profondeur le iop y apperçut une pancarte de pub à moitiée déchirée affichant le slogan "ankama telecom, pour vous niquer dés la premiere seconde" katchoke ne comprennait pas à un mot à ce qui était écrit et ne s'en portait pas plus mal.
Asami entra la premiere et s'avança vers la camionnette pour s'y poser, le garçon suivit ses pas et s'asseya quelques secondes pour souffler un peu. dans la meme mouvement ils commencérent à observer la camionnette dans tous les sens, katchoke trés intrigué , regarda sous la voiture et y vit une tete familiere lui faire un clin d'oeil complice, ils se relevérent en meme temps et se firent un sourire inexplicable.

leur petit moment de gaieté se termina brusquement lorsque la porte commença à s'agiter et à se secouer toute seule. en sursaut il sautèrent dans la camionnette et cherchérent nerveusement un moyen de la faire démarrer, en effet elle n'avait pas de volant.
la camionette se mit alors en marche au bout de quelques instants sans trop savoir par quel moyen, elle sortit en marche arriere du garage et pris la route dans la meme direction que celle que katchoke et Asami avaient prisent. elle accélérait pendant que la grande porte du garage s'éloignait d'eux, une auto radio s'alluma et un son de basse entrainante commença à bercer les deux tourtereaux tout juste remis de leur émotion.

le petit camion dévalait le gravillon à une vitesse consiérable, tandis que les deux compéres analysait leur nouvelle "salle", l'intérieur était trés confortable, aucun siege, ni aucun volant ne les génaient c'était une piece délimité par deux petits lits séparés , les vitres étaient tellement panoramiques qu'ils pouvaient voir tout ce qui entourait la voiture.
malgré tout, ils se sentaient vraiment à l'aise mais se demandaient ou ils allaient encore atterir cette fois ci.
katchoke s'allonga sur le lit de droite et s'exclama << nous sommes dans de beaux draps à présent, je me demande bien quand tout ce rafut s'arretera enfin.>>
Elle lui répondit avec ironie <<attends de voir ce qui nous attends, c'est pas tous les jours qu'on peut se payer un voyage en camping car, surtout avec un chauffeur ...>>.
elle s'asseya au prés de katchoke, elle avait vraiment l'intention de lui remonter le moral et restait positive quel que soit la situation.
-si tu le dis.
il en a revé tellement jusqu'ici , pour une fois qu'il était enfin tranquille avec elle, aucun mot ni aucun acte ne filtrait, comme si tous ses désirs n'avaient jamais existé et qu'il venait tout juste de la connaitre. il avait honte de lui intérieurement, sa timidité ne faisait plus aucun doute.

la camionette continuait à rouler à toute allure vers la sortie de la ville, ils pouvaient déja appercevoir une énorme plaine s'étendre à perte de vue .
celle ci enfin délivrée de l'atmosphére pesante de la ville triste et mysterieuse , avançait toujours tout droit, au loin le soleil s'était couché et la lune avait pris son relais.
la nuit s'installait , Asami et son compagnon d'infortune regardaient la lune dans l'obscurité, ils se retournérent brusquement lorsqu'une lumiere éblouissante les interpella, c'était belle et bien la ville qu'ils venaient de quitter qui s'était allumée toute entiere, les grattes ciels brillaient de mille feux et plongeaient tous les alentours dans un bain de couleurs chatoyantes.
le feu d'artifice auquel ils assistaient était magnifique mais cachait quelquechose qu'ils ne pouvaient pas expliquer.
comment était ce possible que cette ville apparemment déserte et sans vie se soit allumée de cette façon? une tas de question les envahissaient mais rien ne pouvait masquer leur bonheur face à ce spéctacle.

la camionnete continuait à rouler bon train, katchoke était dans la lune , Asami avait détourné son regarde et s'approchait doucement de son ami , elle avait quelquechose en tête.

(la suite et la fin de l'histoire dans le dernier message!)

Katchoke sentait quelquechose lui carresser l'épaule, il se laissa faire . Des mains froides lui descendaient dans le dos, le spéctacle venait de finir et la teinte obscure des alentours reprenait sa place.
il laissait le plaisir l'envahir sans protester , sans en savoir plus il ferma les yeux. les mains froides le massait et, arrivées au plus bas du dos il sursauta brusquement et se retourna en ouvrant les yeux. Quelle fut sa surprise en découvrant que derriere lui ne se trouvait plus sa délicieuse compagne mais un énorme corps musclé et disproportionné dont il ne voyait que le torse , le reste du corps masqué par l'obscurité.

il leva la tete et regarda le visage du monstre, il ne vit que sa moitiée inferieure lui faire un énorme sourire comme Asami avait l'habitude de lui faire, ses énormes mains étaient autours du iop éffrayé .
la situation n'avait plus aucun sens pour le petit homme, plus rien n'avait de signification tout était devenu incohérent en un instant, il perdit totalement le contrôle de lui même et se jetta sur la bête en hurlant.
avant d'avoir eu le temps de faire quoi que ce soit les énormes mains l'attrapèrent et l'enveloppèrent dans un drap noir sortit de nul part dans lequel le iop fut neutralisé.
katchoke était hors de lui, il se débattait en donnant des coups perdus dans les tenêbres en criant de toutes ses tripes, petit à petit il s'arréta et commença à s'éttoufer sans explication. Il ne trouvait plus la force de réspirer , sa peine et sa douleur ne faisait qu'empirer jusqu'à ce que brusquement toutes ses soufrances le quittérent et le laissérent crier une derniere fois de plus belle .
le iop reprenait du poil de la bête doucement, il regardait autour de lui, tout était redevenu familier, il restait assis sur son lit la bouche ouverte et bavante. tout y était; sa table de chevet, son armoire à biere, son étagere de manuscrits de la mer d'As et même sa rapière tant aimée.
Le iop était enfin révéillé , la larme à l'oeil il se rapella qu'il avait un rendez vous avec les membres de sa guilde à cette heure ci.
en effet, il entendit frapper à sa porte trés fort quelqu'un criant son nom , il s'y précipita et ouvrit la porte.
essylu était derrière bouliwouif qui s'apprétait à défoncer la porte mais s'arréta brusquement, il dit alors à son disciple:
- qu'est ce que t'en fait du bruit, j'ai cru que tu te battais, j'ai donc essayé d'ouvrir cette satanée porte mais elle restait de marbre. ça va au moins?
le iop répondit:
- c'est rien, c'est rien chef, juste un petit cauchemar de rien du tout, je suis déja pret , c'est quand tu veux
essylu répliqua:
- la prochaine fois tu mettras le reveil, tout le monde t'attend depuis une heure! allons y et en vitesse!

le iop pensait au rève qu'il venait de faire tout en sachant qu'il l'aura oublié demain. avait-il une véritable signification pour lui? était-ce un présage de mort ou d'amour ? peut importe le iop avait d'autres chats à fouetter.
les trois hommes sautérent alors sur le dos de leur dinde et s'en allèrent vers le lieu de rendez vous.

(FIN)